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Les prix des denrées alimentaires et des biens de première nécessité sont en hausse depuis quelques semaines. Les progrès réalisés dans le secteur de l’agriculture permettent au Bénin de mieux s’en sortir que des pays de la sous-région selon le porte-parole du gouvernement béninois Wilfried Houngbédji.
« Les niveaux de production que nous avons atteints grâce à notre politique agricole contribuent à maintenir nos prix dans la proportion que nous observons pendant qu’ailleurs dans la sous-région les prix sont deux à trois fois ce qu’ils sont ici », a déclaré le porte-parole du gouvernement lors d’une séance d’échange avec les professionnels des médias en ligne ce vendredi 02 juillet.
De meilleures performances sont enregistrées dans le secteur agricole depuis 2016. Le Bénin occupe la 2ème position derrière la Côte d’Ivoire en matière de production de produits vivriers dans l’espace de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa).
Afin de garantir des vivres pour la consommation locale, le gouvernement en conseil des ministres le mercredi 16 juin a interdit les sorties incontrôlées des produits alimentaires du territoire national.
Selon le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji, 3125 sacs de diverses céréales évaluées à des centaines de tonnes ont été déjà arraisonnés. La mesure poursuit-il est rigoureusement appliquée surtout dans les communes frontalières.
« Si on veut spécifier le cas du Bénin, ce n’est pas un déficit de production qui entraîne les prix, c’est la trop forte demande de certains grands pays producteurs qui du fait des aléas climatiques n’ont pas produit autant que sur les campagnes agricoles passées. Pour compenser leurs besoins, ils sont obligés de recourir aux marchés où c’est disponible pour importer massivement », a expliqué Wilfried Houngbédji.
La flambée des prix des produits importés est l’un des effets de la pandémie du Covid-19. « Il y a eu un renchérissement des coûts de certaines matières premières qui font que les produits d’importation reviennent plus chers aux commerçants », a expliqué le secrétaire général adjoint du gouvernement.
Le consommateur final achète donc les produits plus chers. « On n’a créé aucune nouvelle taxe qui puisse justifier cette situation, c’est liée aux normes du commerce sur le marché international (...). Nous travaillons à ce qu’on n’aille pas au-delà de ce qui est observé aujourd’hui », rassure le porte-parole du gouvernement.
A.A.A
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