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A l’instar des autres chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le président Patrice TALON a pris part au sommet extraordinaire de ce lundi 27 juillet 2020 qui s’est déroulé par visioconférence. A l’ordre du jour de cette session, la crise post-électorale que connaît le Mali.
Dans son discours d’ouverture, le président Issoufou Mohamadou, président en exercice de la CEDEAO a souligné qu’après « analyse de la situation, il revient à ce sommet d’adopter une déclaration forte qui préconisera sur la base des principes qui régissent l’organisation en matière de prévention, de gestion et de règlement de conflits, des solutions appropriées pour une sortie de crise rapide dans le pays ».
Selon l’état des lieux exposé aux chefs d’État au cours du sommet, la crise que connaît le Mali a été déclenchée entres autres par l’arrêt de la Cour constitutionnelle au terme des élections de mars et avril derniers. Une situation qui a entraîné une vague de violences et des mouvements de contestation demandant la démission du président Ibrahim Boubacar Kéita.
Au terme des travaux de cette journée, les chefs d’État de la CEDEAO ont suggéré la démission des députes dont l’élection est contestée, la recomposition de la Cour constitutionnelle, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités dans les violences post électorales.
Pour la stabilité géopolitique de la sous-région, les autorités maliennes ont été invitées à tout mettre en œuvre afin que des mesures idoines soient prises pour un retour rapide à une vie constitutionnelle normale.
F. A. A.