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« Avec honneur et responsabilité, la 7ème législature de notre pays a vaincu la fatalité en réformant notre dispositif partisan par le vote à la quasi-unanimité de ses députés toutes tendances confondues, d’une nouvelle charte des partis politiques et d’un nouveau code électoral pour répondre à notre besoin unanime d’assainissement », a indiqué le chef de l’Etat lors de son discours d’ouverture du dialogue politique. Néanmoins, il estime que c’est à la mise en œuvre de ces lois, que « nous nous sommes déchirés au point de compromettre notre cohésion ». Il accuse les politiques d’être à l’origine de cette méfiance dans le coeur des populations. « Nous, acteurs politiques, avons semé à notre propre égard, le doute, la méfiance et la défiance dans l’esprit de nos concitoyens ». Pour le chef de l’Etat, « Si les évènements des mois d’avril, de mai et juin n’ont pas remis en cause le processus démocratique de notre pays, encore moins son édifice républicain, ils auront néanmoins révélé une certaine inadéquation entre l’idéal unanimement partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal ».
Patrice Talon pense que « notre charte des partis politiques et notre code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d’entre nous, à la mise en œuvre, ne s’y sont pas retrouvés ». C’est dans ce cadre que s’inscrit ce dialogue afin d’apporter des solutions idoines. Il apparaît donc « pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles à y apporter en vue d’une meilleure et réaliste organisation de l’espace politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l’unité nationale et de la concorde, tout en préservant l’indispensable assainissement des pratiques politiques ».
G.A.