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Ils étaient nombreux à taper à la porte de la deuxième personnalité de l’Etat ce mercredi 18 avril 2018. Venus exposer au président de l’Assemblée nationale leurs différentes préoccupations, chacune des délégations est sortie avec sourire aux lèvres. Ce qui témoigne de la sagesse dont fait montre ce leader charismatique. « Notre présence ici à l’Assemblée nationale, c’est d’exprimer de vive voix au Président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité de l’Etat, les difficultés que rencontrent les établissements privés d’enseignement supérieur, c’est-à-dire les grandes écoles, les instituts et les universités privées du Bénin. », a déclaré le président de l’Association des Grandes Ecoles, Instituts et Universités privés du Bénin. Il remarque que rien ne va de leur côté par rapport au traitement à eux infligé. « Nous sommes dans un pays où les choses vont peut être à deux vitesses. Il n’y a qu’un seul enseignement supérieur au Bénin, mais c’est comme si, l’enseignement supérieur a deux secteurs : le secteur privé et le secteur public, or c’est le même enseignement supérieur », explique Dr. Théophile Kodjo Sonou. Pour celui-ci, les étudiants formés par les établissements privés, vont sur le même marché que les autres issus des universités publics. Néanmoins, « nous avons beaucoup de difficultés, les impôts par-ci, par-là, vous avez une loi le matin et le soir c’est une autre qui sort, bref, il y a beaucoup de problèmes ». Après la rencontre avec la ministre de l’enseignement supérieur, il a jugé bon de mettre le président de l’Assemblée nationale au courant de la situation que traverse ces établissements. Car dit-il , « il faudra prendre des textes de loi, pour régir ce secteur. Nous pensons très sincèrement, en tant qu’académicien, qu’il faut des textes pour réorganiser le système. Il y a déjà beaucoup de décrets qui régissent le secteur, mais il faut aussi des lois. C’est pourquoi nous sommes venus parler au président de l’Assemblée nationale afin qu’il puisse nous aider dans ce sens », affirme-t-il. Une visite que le président Adrien Houngbédji a su gérer avec son sens de responsabilité et son leader charismatique que reconnaît son hôte. « Le Président a prêté une oreille attentive à nos doléances, il a eu une très bonne impression de notre visite et nous a prodigué de sages conseils, parce que c’est un sage et nous sommes satisfaits de cette audience et nous voulons remercier très sincèrement monsieur le président, d’avoir accepté nous recevoir », se réjouit-il.
En plus de la situation des enseignements privés, c’est l’organe départemental de la jeunesse qui a été reçu par le président de l’Assemblée national. Selon, Epiphane Odounlami, « nous lui avons présenté notre institution au niveau du département de l’Ouémé, les activités que nous menons et également, avoir ses conseils pour vraiment impacter positivement les communautés à la base ». Sensible de la qualité de cette jeunesse et leur dynamisme, le président a exhorté les jeunes à continuer dans ce sens, parce qu’aujourd’hui, ils doivent apporter leurs contributions dans le développement local et par le volontariat. « Nous devons nous dire, qu’est-ce que nous faisons pour le développement de notre communauté, quelle est notre part de responsabilité dans le développement au niveau local, également, nous devons jouer notre partition. Nous ne devons pas attendre que les choses nous tombent dessus, mais nous devons anticiper, nous devons prendre à cœur les problèmes de la jeunesse et proposer des solutions avec l’apport des autorités à tous les niveaux », a souligné le coordonnateur de l’organe consultatif de la jeunesse de l’Ouémé. Suite aux sages conseils du président de l’Assemblée nationale, il s’est dit « en même temps que nous posons les problèmes de la jeunesse, nous devons proposer les solutions à ces problèmes ». Pour cela, le président a promis dans les jours à venir faire une visite sur le terrain pour constater de visu ce que fait cette jeunesse sur le terrain. Il confie que « le président a également suggéré que nous lui envoyions nos rapports d’activités de façon trimestrielle, pour que ses collègues députés qui sont dans le département puissent également prendre connaissance de ce que nous faisons afin que nous puissions en retour nous-mêmes, bénéficier de leurs appuis et conseils ».
En dehors de Dr. Théophile Kodjo Sonou et Epiphane Odounlami, le president de l’Assemblée nationale a reçu, Marc Robert Dadaglo, le nouveau président de l’Union nationale des Magistrats du Bénin (Unamab) et les membres de son bureau, et Ariel Zannou, président du patronat des START-UPS du Bénin qui n’ont fait aucune déclaration à leur sortie d’audience.
Giscard AMOUSSOU