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Les prochaines élections législatives font courir déjà les potentiels candidats. En dehors des politiciens et des hommes d’affaires, plusieurs membres du gouvernement de la Rupture ne cachent pas leurs intentions de figurer sur la liste des prochains élus du peuple.
Plusieurs membres du gouvernement de Patrice Talon s’activent déjà dans leurs fiefs dans la perspective des législatives 2019. En dehors des habitués à ces consultations électorales, des sources dignes de foi révèlent que de nombreux collaborateurs du chef de l’Etat veulent se lancer dans la bataille.
Parmi les potentiels candidats du gouvernement, il y a bien entendu le Garde des sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation Joseph Djogbénou. Il pourrait présenter sa candidature non pas à Cotonou, dans la 16è circonscription électorale, comme la dernière fois, mais dans le plateau d’Abomey, dans la 23è circonscription électorale.
Le Ministre du Cadre de vie et du Développement durable José Didier Tonato tentera sa chance dans la 17è circonscription électorale qui regroupe les communes de Grand-Popo, Comé et Athiémé.
Le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Affaires Sociales Mme Adidjatou A. Mathys sera en lice dans sa région de la 19è circonscription électorale qui s’étend sur les communes de Porto-Novo, Adjarra, Aguégués, Sèmè-Podji.
L’une des candidatures surprises serait celui d’un expert comptable, le plus jeune ministre du Gouvernement Talon, chargé de l’économie et des finances. La candidature de Romuald Wadagni est annoncée du côté de Lokossa-Ouèdèmè dans la 18è circonscription électorale. Son père Nestor Wadagni, un baron du PSD et de l’UN, travaille activement pour son fiston dans les communes de Lokossa, Bopa et Houéyogbé.
Mais la liste des potentiels candidats du gouvernement n’est pas exhaustive. En dehors des ministres, plusieurs membres de leur cabinet ainsi que des responsables de structures sous tutelle se jetteront aussi dans la bataille pour les législatives.
L’objectif, c’est de donner une majorité confortable au président Patrice Talon en vue de mener à bien ses réformes avec le soutien du parlement. Les partisans du chef de l’Etat s’activent pour une « victoire écrasante » du bloc présidentiel aux législatives de 2019. Leur ambition étant de renouveler le parlement à près de 80% avec des jeunes et des femmes de qualité.
Il n’est pas exclu que le projet de révision constitutionnelle, rejeté par les députés, en mars dernier, soit remis au goût du jour avec la 8è mandature de l’Assemblée nationale.
Mais cet objectif ne pourra être facilement atteint avec la morosité économique persistante, les erreurs de gouvernance et les forces de l’opposition qui se renforcent de jour en jour face au pouvoir de la Rupture.
Dossou MIALO