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A moins d’un revirement spectaculaire de dernière heure, le groupe Bolloré sera chassé de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. L’Etat ivoirien lui reproche sa mauvaise foi par rapport au paiement et à la réhabilitation des rails.
L’Etat ivoirien et l’Etat burkanabè sont en voie de rompre le contrat du groupe Bolloré. Ils lui réclament le paiement d’environ 400 millions d’euros à la Société internationale de transport africain par le rail (SITARAIL), filiale du groupe Bolloré Africa Logistics, au titre d’arriérés de taxe dus aux deux Etats dans l’exploitation de la voie ferroviaire Abidjan-Ouagadougou et la réhabilitation des rails. Auquel cas le contrat de renouvellement de la concession sera hypothéqué, informe Mondafrique.com.
Selon nos confrères, le président ivoirien Alassane Ouattara n’envisage pas le renouvellement de la concession accordée pour dix ans à l’homme d’affaires français Vincent Bolloré avant le paiement de cette dette qui inclut aussi la réhabilitation des rails. Associé à Pan Africa LTD en effet, Bolloré a signé avec les deux Etats un accord-cadre de négociation pour la réhabilitation, la construction et l’exploitation du chemin de fer Abidjan-Kaya-Tambao et de la construction du Terminal minéralier au port d’Abidjan. Mais aussi curieux que cela puisse paraître, le groupe Bolloré a du mal à régler cette facture pour permettre à ces deux pays d’investir dans le développement de leur pays respectif. Peut on vouloir le développement d’un pays en refusant de mettre les moyens à sa disposition ?
Laureinda SONON
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