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Les spécialistes de la question nous avaient pourtant prévenus : le numérique est un gisement d’emplois. Mais on était loin d’imaginer, que les nouvelles technologies, allaient aussi produire une nouvelle classe politique : les politiciens whatsApp. Oui, le politicien « nouveau modèle », comme diraient les ivoiriens. Et ces politiciens de l’android, ont plusieurs profiles, rien qu’en se référant à leur ‘’Facebook’’ : c’est quelque fois, d’anciens chefs de ‘’clubs électoraux’’, abusivement désignés partis politiques, ayant sû profiter d’une période de grâce, pour se faire élire député, voire propulser ministre. Le gros lot. Mais depuis, ils ont été détrônés dans leur fief, par un de ces hommes d’affaires, ayant subitement compris, qu’il n’y a pas meilleur refuge que l’Assemblée nationale, en cas de déluge. Depuis, ces ‘’ anciens’’, plus par aigreur que par nostalgie, font feu de tout bois sur le régime, par le biais des… réseaux sociaux. Toute ressemblance avec un certain Akindès ou autres, serait bien entendu fortuite…Puisque le politicien whatsApp, est parfois aussi un jeune militant, ayant fait ses classes dans une grande formation politique. Ce qui lui a ouvert les portes de l’hémicycle, et même du gouvernement. Mais son inconstance et son incontinence politique, ont été à la base de ses malheurs. Et sa trajectoire politique, faite à la fois de soutien et d’opposition au même régime, plaide contre lui. Ne suivez pas ‘’candidement’’ mon regard, car je n’ai pas dit le nom de quelqu’un. Cependant, le politicien whatsApp, peut être tout simplement un activiste, juriste ou opportuniste. Naïvement embarqué au service d’un idéal de circonstance, ou d’un nabab comptant sur ses milliards… S’estimant en bout de course, remercié en monnaie de singe, il n’a d’autres mégaphones que son clavier, pour se faire entendre...Le programme politique du politicien whatsApp, tient en quelques lignes : tirer à boulets rouges, sur toute idée de réformes. Alors, ne lui parler pas de l’indispensable sacrifice, de l’intérêt général, de lutte contre la corruption, la gabegie…Il vous sortira en guise de réponse, sa phrase magique : « le peuple a faim ».Evidemment, le peuple, c’est lui … Et il lui parle régulièrement, dans son immense fief, situé sur la toile. Ses militants virtuels l’applaudissent à tout rompre, à chacune de ses sorties. C’est donc avec des trémolos dans la voix,-pardon- dans le clavier, qu’il a décrété l’impopularité du gouvernement Talon.
Le non aboutissement à l’hémicycle, de la proposition de loi portant révision de la constitution, ne fait que conforter sa thèse. Pour lui, la voie du référendum, pleine d’embûches, serait suicidaire pour le gouvernement. D’ailleurs lui, il a déjà commencé sa campagne référendaire pour le « Non »… sur ses réseaux sociaux. Qui va se négliger ? Tandis que le politicien traditionnel, si rétif au modernisme, s’apprête à arpenter monts et vallées, à la rencontre de ses militants, tout en donnant rendez-vous aux urnes, à ses collègues du whatsApp. A vos claviers !!! Lui rétorque-t- on en face. Parions sur ‘’Facebook’’, que le politicien du web, votera chez lui, à partir des terminaux installés sur son clavier. Et que les résultats lui seront communiqués juste après, par…WhatsApp. Le veinard ! Qu’elle est donc efficace, et surtout efficiente, l’activisme politique ‘’High Tech’’ ! L’activisme politique 2.0…Lisez deux point zéro, et non deux fois zéro. Vous aussi…
Tafê
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