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Les portes de la troisième édition du Festival international de Porto-Novo (Fip) sont ouvertes, le samedi 5 janvier 2019.
Le festival a été officiellement lancé au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, par le ministre en charge de la Culture, Oswald Homéky, en compagnie de ses collègues Adidjatou Mathys et Jean-Claude Houssou, du maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou et du préfet de l’Ouémé, Joachim Apithy.
Ce festival révèle une fois de plus pendant une semaine les masques culturelles de la région.
Huit jours d’attractions cultuelles, huit jours de rayonnement culturelle à travers le Festival international de Porto-Novo (Fip). Ainsi, du 5 au 12 janvier, plusieurs milliers d’acteurs des arts et cultures vaudou défileront avec des démonstrations variées.
Selon le maire de Porto-Novo, le Fip se veut le plus grand rassemblement culturel de la ville capitale du Bénin. Emmanuel Zossou pense que le développement de Porto-Novo passe obligatoirement par la promotion et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel de la ville. Pour le maire, le festival vise à cerner la quintessence de la diversité culturelle de Porto-Novo, qui se veut être une ville cultuelle, culturelle, touristique et scientifique. Il remercie le président de la République, Patrice Talon pour avoir tracé le chemin à suivre aux filles et fils de Porto-Novo qui hésitent encore à suivre le train. Son soutien particulier à l’organisation de cette édition et sa forte conviction que la culture reste un véritable vecteur de développement témoignent de la réussite de l’événement.
Aussi cite-t-il, le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, la Fondation Claudine Talon et les membres du gouvernement, en particulier le ministre chargé de la Culture, Oswald Homéky, qui n’ont pas lésiné sur les moyens à mettre à disposition pour la réussite de ce festival. Ce qui selon lui, garantit déjà un réel succès à l’édition 2019. Pour le ministre en charge de la Culture, le Fip est le festival de la capitale du Bénin et donc celui de tout le Bénin. Oswald Homéky souligne que malgré les difficultés y afférentes, Porto-Novo réussit toujours à honorer ce rendez-vous culturel.
Saluant cette belle vision du conseil municipal en phase avec l’ambition du chef de l’Etat, visant à révéler le Bénin au monde par la richesse de sa culture, Oswald Homéky invite chacun à apporter le sien pour améliorer la qualité du festival au file des ans.
C’est la présentation de la pièce intitulée « Renaissance », du metteur en scène, dramaturge et cinéaste béninois Dine Alougbine, qui retrace l’histoire de la ville de Porto-Novo avant l’arrivée de Tè Agbanlin, fondateur de Hogbonou, jusqu’à nos jours, qui a ouvert la balle de la soirée ce samedi.
Deux heures durant, l’histoire a été racontée par plus de 600 acteurs ayant défilé sur scène tenant en haleine tous les spectateurs en priorité, les autorités. Comme autres activités, il y a le colloque scientifique ; le marché du festival et surtout la cérémonie de déambulation de plus de 1200 divinités masquées ou non masquées dans toute la ville de Porto-Novo.
Le festival international de Porto-Novo vient une fois révéler l’héritage cultuelle et culturelle de la ville capitale.
G.A.