Intervenant à l’occasion de la Rencontre avec des Entrepreneurs de France (REF22), ce mardi 30 août 2022, le président TALON a rassuré les investisseurs français des opportunités qu’offre le Bénin. Selon le chef de l’Etat, tout est mis en œuvre pour faciliter l’investissement.

Investir en Afrique présente des risques, mais le Bénin depuis quelques années travaille pour convaincre les investisseurs. Le chef de l’Etat a rassuré les investisseurs français ce mardi 30 août à la Rencontre avec des Entrepreneurs de France.

Le Bénin fait savoir le chef de l’Etat, est en train de devenir ‘’l’oasis’’ où les problèmes d’éducation, de santé, etc sont en train d’être réglé à une grande vitesse. « Nous avons fini de régler les problèmes d’infrastructures portuaires, aéroportuaires, routières, énergétiques, etc. au Bénin », a-t-il ajouté. Les investisseurs ont la possibilité d’avoir de l’énergie électrique de qualité avec la possibilité d’une convention sur le prix », a déclaré le président de la République rassurant qu’on peut vendre l’électricité au Bénin moins chère qu’en Chine.
Tout en exhortant les entrepreneurs français à « venir faire quelque chose aussi petit soit-il, pour commencer », Patrice TALON a rassuré les entrepreneurs français des dispositions prises dans son pays du point de vue de la sécurité, et de la justice. Désormais au Bénin, la justice fonctionne bien, la sécurité est garantie et la législation du travail a été également assouplie. « Au Bénin, on peut employer avec des contrats à durée indéterminée indéfiniment », a-t-il rappelé.
Evoquant les relations employeur-employé, l’entreprise selon Patrice TALON, a besoin de travailleur sérieux, et l’employeur s’attache en général à celui qui donne satisfaction. Pour lui, on peut faire des efforts pour doubler les revenus d’un salarié s’il est bon. « Ce n’est pas la loi qui fait la relation entre l’employeur et son employé », a expliqué le président de la République se référant aux grèves perlées que le Bénin avait connues dans certains secteurs vitaux.

F. A. A.