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Face aux multiples efforts du gouvernement de la Rupture pour impulser le développement du Bénin et relancer de l’économie nationale, l’opposition béninoise ne fait aucune proposition constructive afin d’apporter sa contribution aux idées novatrices de gouvernance du pouvoir Talon. Toutes ses actions se résument en des dénonciations non justifiées. Ayant été aux affaires pendant 10 ans, les ténors de cette opposition ont dirigé le pays par une gestion caractérisée par la corruption au sommet, le détournement de deniers publics, la multiplication des éléphants blancs et de nombreux scandales (Icc services, machines agricoles, affaire eau potable, nouveau siège du parlement, et autres).
Arrivée au pouvoir le 06 avril 2016, le chef de l’Etat, Patrice Talon a engagé de nombreuses réformes dans plusieurs secteurs en vue de la relance de l’économie nationale et par ricochet, le développement du pays. A travers le Programme d’actions du gouvernement (Pag) de la période 2016-2021, présenté le 16 décembre 2016, plusieurs réformes structurelles sont envisagées pour un investissement global de 9.039 milliards de francs CFA. Ce programme prend également en compte, 45 projets phares dans 9 secteurs stratégiques du pays pour un coût total de 7.086 milliards de francs CFA. Au nombre des projets inscrits dans le Pag, figure le projet d’asphaltage, l’autonomisation énergétique et plusieurs autres.
L’asphaltage prévoit le pavage et le bitumage de 650 km de rues urbaines dans les villes de Porto-Novo, Sèmè-Kpodji, Cotonou, Lokossa, Bohicon, Abomey, Abomey-Calavi, Natitingou et Parakou.
Il prend également en compte la construction d’ouvrages d’assainissement. Par ce projet, un certain nombre de services urbains à savoir le nettoyage, la gestion des déchets et la mobilité urbaine seront améliorés. Dans sa première phase, il prévoit 200 Km de voirie. Son lancement a été effectif le mardi 24 juillet dernier.
Dans le secteur énergétique, confiant qu’aucun développement ne peut être amorcé sans la disponibilité en plein temps de l’énergie électrique, le gouvernement du Nouveau départ a entrepris de grandes réformes pour sortir le pays de l’obscurité. Ainsi, pour le quinquennat 2016-2021, le président Patrice Talon a prévu d’investir 761 milliards de francs CFA pour insuffler le secteur de l’énergie. Face à l’urgence du délestage hérité en avril 2016, 150 mégawatts ont été mobilisés en l’espace de de 6 mois. Cet acquis va être appuyé par 30 autres mégawatts pour un montant d’environ 10 milliards de FCFA.
En dehors de la Ceb, des accords ont été signés avec de nouveaux fournisseurs étrangers en juin 2016 et le groupe ‘’Paras Energy’’ en février 2017. Sur le site de Maria-Gléta, occupé par des herbes, plusieurs travaux ont été engagés. Toutes ces actions ont permis au pays de gagner 4 à 5 place en matière d’énergie dans le Rapport ‘’ Doing Business’’.
Au niveau de la Sbee (Société béninoise d’énergie électrique), des transformations structurelles ont été opérées afin de lui permettre de mieux servir les clients et faire en sorte que l’énergie soit disponible en tout temps, en quantité, en qualité et à moindre coût. Ces réformes reposent sur un contrat-plan qui relève d’un engagement réciproque entre l’Etat et la Sbee. Ce contrat est soutenu par des indicateurs clairs. A cet effet, un opérateur avec des références internationales sera recruté par un appel d’offres international afin de prendre en main la gestion de cette entreprise d’Etat sur une durée de 3 à 4 ans, indique le ministre de l’énergie Jean-Claude Houssou. « Ce n’est nullement une privatisation, car la délégation a une durée précise. Il y aura des indicateurs de performance sur la base desquels l’opérateur sera rémunéré », précise-t-il.
Autant d’actions appréciées des populations
Le code bénino-togolais de l’énergie a aussi connu une évolution et permet désormais aux producteurs privés d’énergie de s’installer au Bénin. Ce qui favorise une diversité en matière de fourniture d’énergie. Parmi les actions entrepris dans le secteur de l’énergie, figure également l’adhésion du Bénin à l’Alliance solaire internationale. Cette adhésion permettra au pays de bénéficier de projets, de transferts de technologies et de compétences.
En matière de l’assainissement des finances publiques, des efforts importants ont été faits et ont été encouragés par les institutions telles que le Fmi (Fonds monétaire international), la Banque mondiale et le Standard & Poor’s. Fière des avancées opérées par le gouvernement, la directrice du Fmi, Christine Lagarde a effectué une visite de travail aux autorités béninoises et salué les efforts fournis.
Dans le domaine de la lutte contre la corruption, des acteurs de malversations financières sont interpellés et placés sous mandat de dépôt. Plusieurs officiers de police ont perdu leurs emplois pour avoir détourné des ressources allouées aux commissariats de police. Le rançonnement, à défaut d’être totalement éradiqué, a considérablement diminué dans le rang des hommes en uniforme. A titre illustratif, l’assistant du ministère de l’intérieur, pour avoir essayé de corrompre des cybercriminels, a perdu son poste et jeté en prison.
La lutte contre la corruption a connu un succès éclatant depuis quelques jours à travers la levée d’immunité parlementaire de certains députés. Ces élus du peuple sont impliqués dans de grands scandales financiers de gestion de trois campagnes agricoles dont les montants sont estimés à environ 125 milliards de francs CFA. Le parlement qui autrefois servait de refuge aux fossoyeurs des finances publiques, ne pourra plus l’être sous le régime de la rupture. L’immunité jamais levée pour les députés depuis le Renouveau démocratique, a commencé par l’être. Un signal fort qui sert de leçon aussi bien aux députés du Bloc de la majorité parlementaire que ceux de la minorité parlementaire.
Dans l’organisation des concours de recrutement des agents de l’Etat, il ne suffit plus au Bénin sous le régime du Nouveau départ, de connaître quelqu’un, fut-il président, ministre, député, président d’institution, responsable de parti ou directeur pour être déclaré admis. Tous les candidats sont évalués suivant des règles claires et équitables qui donnent les mêmes chances à tous. Pour preuve, le concours des magistrats a été repris du fait des surveillants de salle qui, en recopiant l’épreuve au tableau, y ont glissé une erreur. Afin de donner la même chance à tous les candidats, ce concours a été repris.
Autant d’actions qui ont l’accord favorable des populations mais dont l’opposition s’obstine à reconnaître les mérites et verse la plupart du temps dans du dilatoire. Les députés de la minorité parlementaire l’ont démontré lors du vote à l’Assemblée nationale de la proposition de loi portant amendement de la constitution. Une proposition d’amendement dont ils ne nient pas la pertinence et qui est capable de résoudre les problèmes liés à la représentation des femmes au parlement, au regroupement des élections, à l’abolition de la peine de mort et à la création de la Cour des comptes. Animée d’un esprit de blocage, l’opposition a fait échec à cette réforme sans la moindre proposition. Une opposition n’est vraiment constructive que si elle fait des propositions et accompagne les actions de développement du pays.
F. A. A.
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