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Un militaire a été jugé pour désertion, lundi 24 juin 2024, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
Curieux moyen de défense d’un militaire qui a quitté son poste pendant deux mois sans en informer sa hiérarchie.
A la barre, lundi 24 juin 2024, le soldat du 7è bataillon en poste au camp militaire de Dassa-Zoumè a expliqué au juge de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) qu’il a été ensorcelé par sa tante.
La tante aurait agi par jalousie au motif qu’elle ne bénéficie pas d’une partie du salaire du militaire.
Un moyen de défense qui paraît curieux aux yeux du premier substitut du procureur spécial près la CRIET. Celui-ci demande au militaire qui totalise près de 14 ans de service pourquoi ce n’est qu’à cette étape de sa carrière que la tante a décidé de l’ensorceler.
Le prévenu se dit prêt à reprendre son poste s’il on le lui accorde une deuxième chance, selon Banouto.
En détention provisoire, le militaire déserteur sera fixé sur son sort le 15 juillet 2024.
Le juge correctionnel a renvoyé le dossier sur demande du Ministère public.
M. M.