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Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston DOSSOUHOUI a présenté le budget 2023 de son département ministériel devant les députés membres de la commission budgétaire. 99.758.217.610 FCFA, c’est le montant sollicité pour poursuivre les différentes réformes, programmes et projets dans le secteur de l’agriculture au Bénin en 2023.
A l’instar de plusieurs autres ministres, Gaston DOSSOUHOUI s’est livré à l’exercice de présentation du budget de son ministère devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale. Il a défendu un budget de 99.758.217.610 FCFA contre 87.895.920.000 FCFA en 2022, soit un accroissement de 13,50%.
Suivant l’exposé du ministre, en 2023, l’accent sera mis sur les investissements (66% du budget global). La priorité sera accordée au renforcement de la résilience des exploitations agricoles ; les investissements pour la facilitation de l’accès aux facteurs de production ; la réalisation et la mise en valeur des aménagements hydroagricoles pour booster la productivité des filières en vue de saisir les opportunités de marché, et créer la richesse aux agriculteurs ainsi que pour le pays ; et l’intensification de la mécanisation agricole.
Selon Gaston DOSSOUHOUI, à travers le budget 2023, le département ministériel dont il a la charge entend intensifier la digitalisation des chaînes de valeur ; faire la promotion de l’agroforesterie avec le programme national de développement des plantations et grandes cultures ; investir au profit des sous-secteurs élevage, pêche et aquaculture avec la facilitation de l’accès à coûts réduits aux aliments de volailles et de poisson ; introduire de nouveaux géniteurs et mettre en place des infrastructures, matériels et équipements pour la sédentarisation des troupeaux de ruminants, l’assurance de la santé animale et le développement des aqua-pôles.
La transformation tant souhaitée des produits agricoles est déjà une réalité au Bénin. Gaston DOSSOUHOUI a informé la représentation nationale.
Grâce à la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ), le coton béninois est transformé dans les usines de textile. Après le coton, ce sera le cas pour le cajou, la pomme de cajou, le soja, etc, a annoncé le ministre de l’agriculture.
F. A. A.
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