1120 visiteurs en ce moment
C’est difficile de diriger les hommes, encore moins le peuple béninois et surtout des anciens dirigeants qui se perdent à cause de leurs intérêts. Bientôt trois ans de gestion du gouvernement et le Béninois est pressé de voir le pays transformer en jardin d’Éden sans pour autant accompagner le gouvernement et ses réformes. Aujourd’hui, il est difficile de dire concrètement ce qui est reproché au chef de l’État et son gouvernement.
On se demande si c’est la lutte contre la corruption qui fait que certains nourrissent une haine contre le chef de l’État ? Les critiques sont courantes mais personne ne veut contribuer au développement. La preuve est la taxation de l’Internet pour trouver des ressources pour des projets de développement. Suite à des enquêtes sur les réseaux de communication, il s’est avéré que le appels via les réseaux sociaux deviennent abondantes. Ce qui d’office crée la baisse des recettes. Malheureusement, personne ne veut accepter cette nouvelle tarification. La solution première fut le contournement de la décision. Il est clair que personne ne veut participer à la mobilisation des ressources alors qu’on demande des gratte-ciels en deux ans. Même si l’on s’en tient à ce que la décision est précipitée et non consensuelle, il faut dire que le peuple a montré sa réticence à accepter ce réajustement.
Là où le bât blesse est la réaction de certaines catégories de personnes de l’opposition notamment les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) qui voient un échec en la décision du chef de l’État à revenir sur les anciennes tarifications. Il faut dire que c’est une honte nationale pour les Fcbe, si après une dizaine d’années de gestion, ils tombent aussi bas. La gestion du pouvoir devra leur permettre d’avoir plus de la hauteur. Mais se faire passer par force comme opposants est une honte. Ils montrent leur nocivité de gestion bien qu’ayant été au gouvernement durant dix années. C’est bien malheureux. Le développement du pays voudra que chacun apprécie les bonnes décisions et combatte les mauvaises.
Cette posture des Forces cauris pour un Bénin émergent est à la limite humiliant pour ces anciens dirigeants qui forcent la main d’être opposants de fait. C’est vrai que la nature leur impose d’être opposants mais il est important que cette opposition soit constructive. Autrement, seul leur ventre réclame justice. Faut-il dire que leurs anciens collègues qui ont fait allégeance à la Rupture sont dans la déraison ? Pas du tout puisque dix ans de gouvernance doivent leur permettre de faire la part des choses.
Le retopédalage a pourtant été le choux gras du gouvernement de la Refondation. En quoi le président Talon dérange-t-il, si ce n’est pas des intérêts égoïstes et nocifs à la République. Prenons garde...
Giscard AMOUSSOU
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel