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Le ministre du cadre de vie, José Didier Tonato était devant la Représentation Nationale mardi 12 janvier 2021 pour répondre à une question orale avec débat relative à la mise en œuvre de la loi N°2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables en République du Bénin.
Le ministre du cadre de vie a exposé aux députés les dispositions en cours pour lutter efficacement contre la fabrication, l’importation, la vente, et l’utilisation des sachets plastiques. Le gouvernement béninois a prévu un contrôle systématique de la qualité des sachets au port, aux frontières et à l’intérieur du territoire national. Pour la réussite de l’opération, le gouvernement a commandé des détecteurs des sachets plastiques.
A en croire le ministre, « des évaluations sont en cours au niveau du gouvernement pour apprécier la pertinence et la possibilité d’une subvention future de la fabrication et de l’importation des sachets non biodégradable ».
Des réflexions relatives à l’interdiction des sachets en plastique non biodégradables sont en cours au sein des espaces CEDEAO et UEMOA.
Pour José Didier Tonato, il reviendra au gouvernement d’évaluer les mesures afin de se conformer aux directives prises dans les espaces communautaires.
Les députés de la 8e législature ont souhaité que le gouvernement renforce les mesures de lutte contre la vente des sachets plastiques. Selon l’article 13 de la loi N°2017-39 du 26 décembre 2017 « Quiconque commercialise distribue ou détient les sachets plastiques (…) est puni d’une amende de cent mille (100.000) à cinq millions (5.000.000) de FCFA et d’une peine d’emprisonnement de trois (03) mois à six (06) mois ».
AAA.
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