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Un forum national sur la mobilité urbaine au Bénin s’est ouvert ce jeudi matin à Azalaï hôtel de la plage de Cotonou. Les 7 et 8 novembre 2019, les experts et spécialiste des questions du transport urbain, les acteurs du secteur du transport, de la société civile, les autorités locales des grandes villes du Bénin, et les partenaires techniques et financiers se pencheront sur le sujet de la mobilité urbain au Bénin.
Dans le contexte où le Bénin connaît une rapide urbanisation corrélée avec une forte croissance démographique (2,7% par an) qui va de pair avec son développement économique, la question de mobilité urbaine devient un sujet préoccupant.
« Chaque jour au Bénin, près de deux millions de personnes convergent en journée vers Cotonou pour leurs activités. Le transport devient donc un moyen de déplacement très un important », a indiqué le Représentant Résident de la Banque mondiale pour le Bénin Atou Seck.
Le ministre d’état Abdoulaye Bio Tchané a signalé que « la mortalité par accident de la route est de 28 pour 100 000 habitants ».
Son homologue des infrastructures et du transport, Hervé Hêhomey a fait savoir que « Beaucoup d’incidences négatives dues au transport urbain surviennent au quotidien et compromettent la vie de nos populations. ». Pour lui, il nous faut une bonne politique des transports qui doit viser à couvrir le système de transport efficace efficient. « Il assure un degré de mobilité élevé aux individus et aux entreprises et offre de nombreuses possibilités de liaison nationale. Dans le même temps, il doit permettre de protéger l’environnement », a-t-il précisé.
Selon le Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, Les actions en cours ou futures du Gouvernement dans le domaine de la mobilité urbaine peuvent se décliner en quatre axes : Permettre une meilleure efficacité de l’action publique par la création ou le renforcement d’entreprises et agences de mise en œuvre, dotées de ressources autonomes et/ou de capacité juridique de mobilisation de financements ;
Éviter les mouvements pendulaires par la relocalisation des grands générateurs de trafic ;
Reporter certains trafics sur de nouveaux modes, avec le développement du transport fluvio-lagunaire ;
Améliorer les conditions de circulation par un grand programme d’asphaltage des voiries urbaines et par la construction d’un contournement rapide de Cotonou par le nord-est.
« Je n’ai pas regroupé ces multiples projets selon ces quatre axes au hasard : ce sont les quatre axes d’intervention recommandés par le Programme de politique des transports en Afrique, le SSATP, pour favoriser une mobilité urbaine durable. », a-t-il prévenu.
Avant de lancer les travaux il a souligné que la mobilité urbaine est un sujet nécessairement inter-gouvernemental, qui concerne de multiples acteurs publics nationaux et locaux, et des acteurs privés.
« Comme vous le verrez au cours des débats, la coordination entre ces multiples acteurs est une clé de réussite : d’où l’importance de définir une politique à laquelle chacun pourra se référer pour son action. C’est dans ce cadre que vous êtes conviés à ce forum. » a-t-il conclu.
Marcel HOUETO
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