Il était dix heures environ, ce lundi, onzième jour de campagne électorale, lorsque notre cortège franchit le pont de Porto-Novo. L’atmosphère à l’entrée de la ville était lourde et une certaine tension était palpable. Des badauds, massés dans la zone de l’arrêt des taxis, un peu avant le premier rond-point, brandissaient des posters de Adrien Houngbédji, en nous faisant des signes d’hostilité. C’était bien la seconde fois que nous rentrions dans Porto-Novo en moins de deux mois. La première (…)
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22 juin 2018 par Judicaël ZOHOUN