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Les producteurs agricoles du département de l’Atacora, dans le Nord-ouest du Bénin ont visité les installations de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Emerveillés par les unités de transformation installées au sein de la zone économique spéciale, ils ont promis déployer plus d’efforts pour améliorer les rendements agricoles.
A l’instar des producteurs agricoles des autres communes du Bénin, ceux de 𝗧𝗮𝗻𝗴𝘂𝗶𝗲́𝘁𝗮, de 𝗡𝗮𝘁𝗶𝘁𝗶𝗻𝗴𝗼𝘂, de 𝗠𝗮𝘁𝗲́𝗿𝗶, de 𝗖𝗼𝗯𝗹𝘆, de 𝗣𝗲́𝗵𝘂𝗻𝗰𝗼 𝗲𝘁 de 𝗧𝗼𝘂𝗰𝗼𝘂𝗻𝘁𝗼𝘂𝗻𝗮 ont découvert la GDIZ, fleuron de l’industrialisation au Bénin. L’objectif de la visite organisée par la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-BENIN), et la Chambre nationale d’agriculture du Bénin (CNAB), est de permettre non seulement à ces producteurs de toucher du doigt les avancées que connait le Bénin dans le domaine de la transformation des matières premières, mais aussi, de les motiver à produire davantage, et à privilégier le marché local pour écouler leurs productions.
Ces producteurs agricoles venus de l’Atacora ont visité les installations de Benin Organics pour la transformation du soja en huile, et en tourteau pour le bétail ; la société BTex, première unité intégrée de textile mise en place dans la zone pour la transformation du coton et la confection des vêtements. Dans le centre de confection de vêtements, ils ont découvert avec stupéfaction, les uniformes des forces de défense et de sécurité, fabriqués avec le coton produit par les agriculteurs béninois ; ainsi que les unités de transformation de cajou.
Emerveillés par la transformation industrielle en cours dans le pays grâce à la GDIZ, ils ont promis « redoubler d’effort pour de meilleurs rendements ». Ces producteurs entendent également porter la révolution industrielle en cours au Bénin à leurs communautés respectives.
L’ambition du gouvernement en mettant en place la GDIZ, est de permettre au Bénin de changer de modèle économique ; passer d’une économie exportatrice de matières premières, à une économie de transformation. L’idée selon les responsables de la zone économie spéciale en pleine expansion, est de créer de la valeur ajoutée et résoudre un tant soit peu, le problème de chômage des jeunes.
Au terme d’une première phase d’exploitation de 400 ha, la GDIZ a enregistré l’installation de 36 investisseurs. Les quinze premières unités déjà opérationnelles emploient déjà en leur sein, environ 12.000 jeunes béninois.
F. A. A.
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