Avantages potentiels de sa participation

Depuis au moins trois (03) ans l’ONAB a initié plusieurs projets dont un programme de 1000 ha par an sur cinq ans et un projet de modernisation de l’exploitation forestière qui a nécessité l’élaboration d’un plan d’affaires et d’équipements. Mieux, l’Office est résolution engagé dans le processus de certification de ses plantations afin de permettre à ses produits d’être mieux valorisés et d’avoir un accès facile au marché Européen, mais surtout d’améliorer la gouvernance dans la gestion durable des plantations.

Tous ces projets visant à faire de l’Office une entreprise plus compétitive, prospère et moderne par l’augmentation du potentiel forestier national, l’amélioration substantiel du système d’exploitation forestière et de gestion durable des plantations, nécessitent beaucoup de ressources aussi bien financières que techniques qui dépassent les moyens de l’Office dont les seules ressources sont issues de la vente du bois issu de l’exploitation forestière. Pour preuve, après deux années de mise en œuvre, le programme de reboisement de 1000 ha par an sur cinq ans a été ramené à 500 ha compte tenu des ressources dont dispose l’Office.

Toutefois, l’ONAB bénéficie depuis un (01) an de l’appui financier et technique de l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux par la réalisation d’un avant-projet intitulé « Etude de faisabilité de la certification des plantations domaniales de l’ONAB », d’une durée de 10 mois, et de celui de l’Organisation Internationale pour l’Agriculture (FAO) par le programme UE FAO FLEGT via le projet intitulé « Appui à la mise en place d’un système de traçabilité du bois de l’ONAB au Bénin », pour une durée d’un (01) an. L’avant-projet OIBT est arrivé à terme le 04 août 2015 et a débouché sur l’élaboration d’un document de projet de certification des plantations de l’ONAB à soumettre à l’OIBT et à d’autres bailleurs susceptibles d’aider l’Office à atteindre cet objectif.

Le projet UE FAO FLEGT est en cours et les résultats obtenus à ce jour, à savoir l’évaluation du système d’exploitation forestière de l’ONAB et le début d’une expérience de mise en place d’une base de données de traçabilité axée sur l’utilisation des étiquettes à code-barres accessible à tout moment sur le net, est fort apprécié par les responsables de la FAO qui ont effectué une mission de suivi en octobre dernier au Bénin.

Hormis ces projets qui ne sont qu’un début dans la nouvelle vision de développement de l’Office, plusieurs autres projets visant aussi bien l’augmentation du patrimoine forestier, l’amélioration de la gouvernance forestière et le développement de l’écotourisme dans le noyau central de la Lama, ont été élaborés et l’Office est à la recherche du soutien des Partenaires Techniques et Financiers. Il convient de noter que le secteur forestier de Dogo-Kétou mis à la disposition de l’ONAB en 2011 par la DGFRN couvre une superficie d’environ 42 850 ha et à ce jour, l’Office n’a pu reboiser qu’environ 213,88 ha. Aussi, il est à souligner que les plantations de la Lama d’environ 13 000 ha que l’Office exploite aujourd’hui ont été mises en place grâce à la Coopération Allemande dans les années ‘’85 à 90‘’. Mais à ce jour, nonobstant les besoins importants, aucun autre projet d’envergure n’a pu être mis en place.

Nul n’ignore aujourd’hui le rôle de ces plantations dans la séquestration du carbone et dans l’atténuation des effets néfastes du dérèglement climatiques

Face à tous ces besoins de développement aussi bien de l’ONAB, du patrimoine forestier national que de l’amélioration de la gouvernance forestière aux fins de réduire substantiellement l’impact négatif des changements climatiques sur notre pays, et eu égard aux nombreux acquis de l’ONAB, l’appui des PTF est plus que jamais nécessaire.

Partant, la participation à la COP21 est une grande opportunité que l’ONAB doit saisir pour prospecter les sources de financements, d’appuis techniques et de partenariats possibles avec les PTF et les différents acteurs qui œuvrent pour le développement forestier et la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques.

Résultats attendus
La participation active de l’ONAB à cette conférence permettra à l’Office de faire connaître ses activités et résultats dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et offrir des possibilités de partenariats avec différents acteurs et PTF intervenant dans le domaine de la protection de l’environnement.