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Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’alimentation scolaire intégré (Pnasi), une initiative du Gouvernement béninois, le Programme alimentaire mondial (PAM) fournit aux écoles bénéficiaires du programme des tonnes de : riz, maïs, niébé, sel, pois jaune et l’huile chaque année. Ces produits alimentaires avant d’être achetés puis livrés dans les écoles à cantines scolaires suivent un processus de certification. Ceci dans le souci du PAM de s’assurer de la bonne qualité des vivres proposés par les fournisseurs afin de préserver la santé des apprenants.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) dans son plan stratégique Pays 2019-2023 fait de l’alimentation scolaire son activité centrale. Ainsi pour offrir aux apprenants des repas chauds et sains chaque jour de classe dans les écoles à cantine scolaire, l’agence depuis 2017, année de démarrage du programme national d’alimentation scolaire intégré (Pnasi) achète des vivres qu’il distribue aux écoles bénéficiaires du programme. Selon les explications des responsables impliqués dans le processus d’approvisionnement des vivres, le PAM pour le compte du programme fait des achats locaux, régionaux et internationaux pour répondre aux besoins des écoles. Au total quatre (4) étapes interviennent dans le processus d’achat des vivres au bénéfice de plus de 650.000 enfants. Ce processus prend corps au programme qui évalue les budgets et communique les besoins au budget qui dit la pertinence des achats au Procurement qui identifie à son tour les potentiels fournisseurs puis les sélectionne. La dernière étape qui concerne les questions de logistiques fait la répartition des vivres tout en suivant les résultats et les rapports des laboratoires de contrôle et le traitement phyto sanitaire.
A ce niveau, évoquant le mécanisme de choix des fournisseurs des vivres, Désiré N’dah, chargé des achats au PAM affirme que « Le PAM, dans la mise en œuvre de son programme phare le Pnasi, attache beaucoup de prix à la qualité des vivres parce que ces vivres vont être servis aux enfants et il faut que ces enfants vulnérables reçoivent des vivres respectant les normes du PAM et aussi celles du Bénin qui sont parfois plus strictes ».
Mieux, le mécanisme du contrôle qualité est au cœur des politiques de certification du PAM. Ce mécanisme permet au PAM de s’assurer de la bonne qualité des produits alimentaires pour garantir la santé des apprenants. « On a des normes et le PAM travaille en collaboration avec son super intendant en collaboration avec l’ABSSA, un laboratoire accrédité par l’Etat béninois » informe le chef de l’unité des achats, Désiré N’Dah. Des prélèvements d’échantillons, sont donc transmis à l’ABSSA qui se charge de tester, d’analyser et de fournir au PAM les certificats pour dire que le produit est propre à la consommation humaine ou impropre à la consommation humaine.
Les résultats de laboratoires sont très déterminants dans la collaboration entre le PAM et les potentiels fournisseurs de vivres identifiés sur le terrain.
« Selon le résultat ou le rapport qu’il nous transmet, c’est en ce moment qu’on informe le fournisseur. Si le produit est bon, on dit vous pouvez livrer, si ce n’est pas bon, on dit vous nous mettez un stock à disposition pour qu’on puisse réévaluer et on évalue une dernière fois, si ce n’est pas bon, en ce moment on met fin au contrat », a expliqué désiré N’dah.
C’est donc après cette étape de certification que le PAM achète les vivres auprès de ces fournisseurs pour ensuite les livrer dans les écoles afin d’assurer le bon fonctionnement des cantines scolaires le long de l’année scolaire.
Juliette Mitonhoun