761 visiteurs en ce moment
Les producteurs de soja, de cajou, et de noix de palme des communes de Pobè et de Kétou, dans le département du Plateau, ont visité mardi 28 mai 2024, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Emerveillés par la transformation industrielle que le Bénin a amorcée à travers la GDIZ, ils se sont engagés à approvisionner les unités de transformation au sein de la zone économique spéciale.
Des producteurs agricoles satisfaits et fiers de leur pays après une visite à la Zone industrielle de Glo-Djigbé. L’immersion favorisée grâce à la collaboration entre la Chambre nationale d’agriculture du Bénin (CNAB), et la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-BENIN), a été l’occasion pour ces producteurs agricoles de Pobè et de Kétou, de mieux cerner la vision de développement du chef de l’Etat ; celle de passer d’une économie exportatrice de matières premières, à une économie de transformation, afin de créer de la valeur ajoutée, et de parvenir résoudre un tant soit peu, le problème de chômage des jeunes.
Le directeur général adjoint de la SIPI-BENIN, au cours de la séance d’explication avec les producteurs, a rappelé les capacités de transformation de quelques usines de la zone ; 100.000 tonnes par an pour ce qui concerne le cajou, et 40.000 tonnes de fibres de coton. Les besoins au niveau des unités de transformation de soja cette année, sont estimés à 600.000 tonnes. Pour atteindre ces objectifs et alimenter les usines, il faut que les producteurs et les transformateurs travaillent ensemble, la main dans la main. Faki ADJE, directeur général adjoint de la SIPI-BENIN l’a souligné lors de la séance d’explication, avant d’évoquer l’idée de création d’une interprofession des producteurs de soja, de cajou, de palmier à huile, etc. L’objectif visé à l’en croire, est d’éviter les intermédiaires qui s’enrichissent dans le dos des producteurs.
Des engagements pour alimenter les unités de transformation de la GDIZ
« On sait désormais pourquoi on dit que les matières premières ne doivent plus traverser les frontières. Si tous les producteurs peuvent venir, toucher du doigt la réalité de ce que le gouvernement implante ici, c’est eux-mêmes qui vont décider de ne plus passer leurs produits par les frontières. Les milliers de jeunes qui travaillent dans cette zone, y sont parce que les usines ont de la matière première pour tourner », c’est ce qu’a laissé entendre Moïse BANKOLE, un producteur agricole de Pobè. Emerveillé par l’étendue de la zone (1640 ha), la taille des unités de transformation, il a souligné que l’histoire retienne que c’est sous le régime du président TALON que cette zone a été créée au Bénin. Les retombées positives de la zone sur l’économie nationale sont énormes, a fait savoir le jeune agriculteur formulant le vœu que les futurs présidents de la République maintiennent la même dynamique. Il n’a pas manqué d’exhorter les producteurs agricoles à faire confiance au gouvernement et à approvisionner les unités de transformation de la GDIZ. Moïse BANKOLE a par ailleurs salué l’idée de création des interprofessions de cajou, de soja, de palmier à huile etc, qui pour lui, rassure davantage les producteurs. A cela s’ajoute la décision de fixation de prix d’achat du coton, du cajou, du soja, etc, qui sera désormais fixé de commun accord entre le gouvernement et les producteurs agricoles. « Le bout du tunnel n’est plus loin. Dans quelques jours, nous serons bénéficiaires des fruits de nos efforts », a relevé le producteur agricole.
Sidéré aussi par le nombre d’emplois créés au sein de la zone, Florent Dah BOLINON, a souhaité qu’au-delà du compte rendu à faire à la base, qu’il faudra que la Chambre nationale d’agriculture organise de telles rencontres au profit des agriculteurs.
Lucie SESSINO, maire de la commune de Kétou, a également accompagné la délégation des producteurs. L’autorité communale, très satisfaite de découvrir la zone, a invité les producteurs à ne pas manquer l’opportunité que représente la zone ; à se mettent au travail, et produire abondamment les matières premières qui serviront à développer la zone. « C’est un honneur pour le Bénin de disposer d’une zone aussi grande », a relevé le maire de Kétou qui rassure pouvoir partager « la bonne nouvelle aux populations de sa commune.
F. A. A.
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel