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Le projet de budget du Ministère des enseignements secondaires, technique et de la formation professionnelle, exercice 2024 s’établit à près de 199 milliards FCFA.
A l’issue de son passage, vendredi 27 novembre 2023, devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, Kouaro Yves Chabi s’est adressé à la presse en ces termes : « Je viens de présenter le projet de budget 2024 de mon département ministériel à la représentation nationale. Je puis vous dire déjà avec beaucoup de plaisir et de satisfaction que le projet de budget du ministère des enseignements secondaires, technique et de la formation professionnelle a connu un accroissement de l’ordre de 5%. L’an dernier à cette même table, j’annonçais un budget d’environ 189 milliards FCFA et pour 2024, nous sommes à près de 199 milliards FCFA. Vous savez très bien que le sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est le projet phare du gouvernement. Depuis l’an dernier, nous travaillons sur plusieurs chantiers dont la mise en place des lycées techniques agricoles au nombre de 30, la mise en place des écoles de métiers et des centres de formation professionnelle. Autour de tout cela, il y a du travail qui se fait sur les curricula, sur la formation des enseignants. Ce n’est donc pas surprenant que ce budget soit ce que vous entendez. Pour les différentes études de faisabilité, les études d’impact social et consort, nous sommes pratiquement à la fin. Actuellement, nous nous apprêtons à lancer la construction réelle de ces lycées. D’ici février 2024 pour les premiers lycées et les autres viendront au fur et à mesure. Avant la construction des lycées, nous avons commencé la formation des enseignants dont une bonne cohorte qui est actuellement en France et finit cette année. Nous avons près de 700 professeurs élèves adjoints et élèves professeurs certifiés à l’Université de Kétou en formation en collaboration avec des formations de l’Université de Kwazulu Natal en Afrique du Sud (…) Nous avons noté à travers les interventions des députés qu’ils s’intéressent beaucoup à ce qui se fait. Nous avons pu noter leurs préoccupations de voir les lycées se mettre très vite en place… ».
M. M.