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Le Bénin dispose désormais d’une Agence de Protection civile qui est placée sous la tutelle du Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. Les statuts de l’Agence ont été approuvés, mercredi 17 juillet 2024, en Conseil des ministres.
La création de l’Agence béninoise de Protection civile, l’approbation de ses statuts ainsi que le détachement auprès d’elle, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers, ont été actés en Conseil des ministres ce 17 juillet 2024.
Selon le Conseil, l’Agence nationale de Protection civile et le Groupement national des Sapeurs-pompiers sont deux structures concourant toutes à la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de protection civile.
La cartographie des différents aléas, la connaissance des risques quotidiens et l’anticipation sur les nouveaux risques constituent des défis qui nécessitent un travail en synergie.
« Une réforme du secteur de la protection civile s’est avérée indispensable, pour plus d’efficacité, avec la mutualisation des moyens et des ressources. L’objectif visé est de permettre aux équipes de s’affranchir de la posture de gestionnaire des risques et catastrophes pour s’inscrire dans la dynamique d’être des acteurs de réduction des risques de catastrophe ».
C’est pourquoi, le Conseil a autorisé la création de l’Agence béninoise de Protection civile et approuvé ses statuts. Elle est placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique.
« Pour rendre efficace cette réforme, il a été décidé du détachement auprès de cette agence, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers. Ceux-ci continueront de bénéficier de leurs droits à l’avancement et à la retraite conformément aux textes de leur corporation d’origine mais seront soumis aux règles propres à l’Agence pour ce qui concerne leur emploi. Enfin, un plan de recrutement progressif sera mis en œuvre pour doter la nouvelle structure d’un personnel dédié, qualifié et apte à affronter les défis émergents notamment les risques liés au développement technologique et industriel », a précisé le Conseil des ministres.
M. M.