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Le rapport publié par des ONGs internationales sur la situation des droits dans certains pays sont depuis quelque temps objet de critiques à cause de leur manque d’objectivité et légèreté. C’est le cas du rapport sur le Maroc et celui sur l’Ukraine, qui a conduit à la démission de la responsable d’Amnesty International (AI) de ce pays.
Des Ongs de défense des droits humains jouent leur crédibilité et leur impartialité. C’est le cas du rapport de Amnesty International (AI) et de Human Rights Watch (HRW) sur le Royaume du Maroc.
Le comble, c’est le cas qui vient de se produire en Ukraine, où la responsable d’Amnesty International a démissionné, ce samedi 6 août, après la publication d’un rapport de l’ONG reprochant aux forces armées ukrainiennes de mettre en danger des civils ; ce qui a provoqué une vive colère des autorités.
« Je démissionne d’Amnesty International en Ukraine », a affirmé Oksana Pokaltchouk dans un communiqué sur sa page Facebook dans la nuit de vendredi à samedi, reprochant au rapport publié le 4 août d’avoir sans le vouloir servi « la propagande russe ».
Cette situation montre une fois encore que ces deux Ongs internationales font des rapports biaisés sur la situation des droits humains dans certains pays. Elles sont aujourd’hui accusées de servir des intérêts inavoués de certains ennemis intérieurs ou forces extérieures.
Les rapports de désinformation de l’AMDH sur le Royaume du Maroc ont pendant longtemps servi de support à ces Ongs dont la crédibilité est mise à nu.
Depuis l’éclatement de cette affaire, Amnesty International est devenue la risée des médias qui jadis accordaient de crédibilité à ses rapports.
Et ce n’est pas la première fois que ces Ongs se retrouvent au coeur du scandale.
Le fondateur de HRW, décédé en 2019, avait publié dans le New York Times, une tribune dans laquelle il dénonçait dans des termes qui valent également pour AI, les dirigeants de HRW pour avoir dévoyé la mission première qu’il avait assignée pour l’organisation qu’il a dirigée pendant 20 ans.
Robert Bernstein a qualifié cette déviance de « morally bankrupt » (moralement corrompue).
Reste à savoir qui accordera désormais de crédibilité aux rapports de ces deux Ongs qui viennent de tomber dans leur propre piège.