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La loi assigne aux communes la tenue de deux registres des personnes physiques établies sur leur territoire, l’un pour les nationaux et l’autre pour les ressortissants étrangers, selon le Conseil des ministres du mercredi 20 juillet 2022. Wilfried Léandre Houngbédji Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement a donné des clarifications sur la mise en œuvre.
« Il ne s’agira pas de faire une nouvelle opération de recensement d’envergure sur le territoire national » en ce qui concerne l’obligation faite aux communes de tenir deux registres des personnes physiques établies sur leur territoire, l’un pour les nationaux et l’autre pour les ressortissants étrangers. Mais il s’agira de prendre les informations qui figurent dans la base de données du Recensement Administratif à Vocation d’Identification Personnelle (RAVIP).
« (…) Les données substantielles existent déjà, ce que doit faire l’ANIP, c’est de les séquencer et de les mettre à la disposition de chaque commune. Il appartiendra ensuite à chaque citoyen déjà inscrit de vérifier sa position, son rattachement à telle ou telle commune et au besoin de faire la démarche pour y être fixé », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, en marge du conseil des ministres.
Selon le porte-parole du gouvernement, il y a déjà 12 millions de Béninois dans la base de données du RAVIP mais les personnes qui ne sont pas encore inscrites doivent se faire enregistrer pour figurer au registre communal des personnes physiques.
« L’ANIP a déjà des structures déconcentrées et cela est prévu dans la loi que chaque commune et plus tard au fil de l’évolution, peut-être même dans chaque arrondissement, qu’il y ait une représentation de l’ANIP », a précisé Wilfried Léandre Houngbédji.
M. MENSAH