Le Conseil des ministres, en sa séance du 13 Mai 2013, a décidé d’auditer quelques sociétés et offices d’Etat, suite à la gestion peu orthodoxe de la SONACOP révélée par le syndicat de la structure. L’opinion nationale a pu observer l’absence de la Loterie Nationale du Bénin de la liste des entreprises concernées par cette décision. Au lieu de féliciter l’équipe dirigeante de la LNB pour sa bonne gouvernance ainsi reconnue, certains organes de presse se sont lancés dans des publications tendancieuses visant à discréditer les responsables de la maison, sans même chercher à prendre leur version.

Les faits évoqués

Il est reproché à l’équipe dirigeante la gestion des ressources humaines, l’absence de dialogue avec le syndicat et surtout, oui surtout, la collaboration avec les médias.

En prenant les rênes de la Loterie Nationale du Bénin, la directrice générale actuelle a fait de la « gestion axée sur les résultats » son leitmotiv. Il est donc paradoxal que « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut » ne soit pas le critère unique de la gestion des ressources humaines. Par ailleurs, la DG, soucieuse de la promotion de tous les agents, a procédé à certains redéploiements du personnel qui, évidemment, n’ont pas plus au syndicat.

S’agissant du dialogue qui serait inexistant, inutile de mentionner que la porte de la directrice générale reste ouverte en permanence. « Elle reçoit même trop », se plaignent certains collaborateurs. Dans ces conditions, peut-on évoquer l’absence de dialogue, alors même que la gestion participative constitue l’autre méthode de travail de la directrice générale ?

Quant à la polémique sur la collaboration avec les médias, il convient de signaler que c’est la véritable pomme de discorde entre certains travailleurs de la maison et la directrice générale. Faut-il rappeler que la Loterie Nationale du Bénin est une entreprise commerciale, et donc vouée à disparaitre si elle ne communique pas ? Actrice de la communication, la DG a entrepris de corriger cette plaie qui rongeait la maison, à savoir, l’absence quasi-totale du volet communication. Si c’est là le péché, elle assume.

Au total, les informations divulguées dans la presse ces derniers jours et relatives à la gestion de la Loterie Nationale du Bénin participent, ni plus ni moins, d’ une cabale gratuite contre l’équipe dirigeante actuelle, dont le bilan présenté en janvier passé devrait clouer le bec à tout détracteur. Dans tous les cas, les divers directeurs techniques restent ouverts à tout dialogue visant à contribuer à la performance de la maison. 

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