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Le Burkina Faso continuera à coopérer avec les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) après son retrait de celle-ci. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Affaires étrangères du pays, Karamoko Jean-Marie Traoré, à la télévision d’État.
Le 28 janvier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la Cédéao, une organisation régionale de 15 pays.
Expliquant les conséquences de cette décision pour le pays, le ministre a déclaré que Ouagadougou continuait à entretenir des relations bilatérales avec tous ses voisins. "Ces relations se poursuivront et se renforceront peut-être. Le retrait aura inévitablement des conséquences parce que nous sommes liés par un traité. Mais les chefs d’État ont pris cette décision en étant pleinement conscients de ces conséquences", a-t-il ajouté.
Selon Traoré, la circulation des personnes et des biens constitue désormais un défi majeur. "Ce sont des domaines dans lesquels la Cédéao travaille depuis longtemps et ce secteur sera certainement affecté. Il existe d’autres mécanismes pour parvenir à des accords avec les États au cas par cas", a-t-il précisé.
En septembre dernier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont signé une charte pour créer une organisation de défense collective appelée l’Alliance des États du Sahel. Le document fondateur indique que "la violation de la souveraineté ou de l’intégrité territoriale d’une ou plusieurs parties à la charte sera considérée comme une agression contre toutes les parties et nécessitera de leur part une assistance, individuelle ou collective, pouvant aller jusqu’à l’utilisation de la force militaire".
TASS
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