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Aucun citoyen béninois n’a désormais le droit d’uriner, de déféquer, de cracher ou de jeter des ordures dans la rue ou sur une place publique. La loi sur l’hygiène publique l’interdit ; et tout contrevenant s’expose à des sanctions.
La loi sur l’hygiène publique est déjà votée par les députés de la 8ème législature, et le chef de l’Etat l’a promulguée. Désormais, tout citoyens surpris en train de jeter des ordures dans la rue, d’uriner, de déféquer, etc, sur une place publique, sera puni pour son acte. De même, l’abandon sur les voies et espaces publics de tout objet (boîtes de conserve, objets en matière plastique, poissons ou détritus, ou encore épaves de toutes sortes) est proscrit.
La loi interdit par ailleurs de se laver, de laver les ustensiles, le linge, les engins, les véhicules et autres sur les voies et places publiques.
L’objectif selon l’ancien ministre de l’environnement et de l’urbanisme, Luc Gnacadja, est de « promouvoir la santé des populations en légiférant en matière d’hygiène sur les voies publiques, dans les habitations, les bâtiments publics, dans les installations industrielles et commerciales, mais aussi en matière de gestion de l’eau et des denrées alimentaires, et puis largement en matière du milieu naturel ».
L’exigence qu’il y a selon l’ancien ministre, consiste à continuer non seulement d’informer, de former ceux qui sont chargés d’appliquer la loi, mais aussi, de leur donner les moyens de les appliquer.
Les contrevenants sont passibles de sanctions allant jusqu’à 5 millions de francs CFA comme amende, et 03 ans d’emprisonnement.
La loi N° 2022-04 portant hygiène publique en République du Bénin vient renforcer certaines dispositions de la loi cadre sur l’environnement.
F. A. A.
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