1109 visiteurs en ce moment
En accordant massivement leurs suffrages à Boni Yayi en 2006, le peuple Béniniois avait imaginé qu’en confiant sa destinée à un Banquier, les poches de la misère seraient réduites et le Bénin ne serait qu’un ilôt de prospérité. Mais après huit années de gestion du pouvoir d’Etat, le constat est amer.Notre pays traine une faible croissance économique malgré les nombreuses initiatives prises ici et là pour relancer l’économie nationale.
Un entretien sommaire avec les acteurs du monde économique permet de constater leur amertume. Les opérateurs économiques béninois sont mécontents car depuis avril 2006, leurs activités ne prospèrent guères. Ils sont fatigués d’entendre les mêmes refrains chaque fois sans aucune action concréte.
Et pourtant
Les faiblesses de notre économie ainsi que les actions à mener pour l’amener à un niveau plus compétitif sont connues. Pourtant aucune initiative au vrai sens du terme n’est entrevue. Et chaque fois les mêmes problèmes reviennent sur la table avec les mêmes approches de solution.
Quelles initiatives n’ont pas été prise dans ce pays pour relancer l’économie nationale ? Que sont devenus, les projets de Zone Franche industrielle à Ouidah, à Cana etc ?, le projet d’épine dorsale de notre économie qui devait déboucher sur la construction d’un port minéralier en eau profonde à Sèmè Podji. Quel usage a-t-on fait des résolutions du fameux forum économique bénno-nigeria ? Qu’est devenu le projet de co-prospérité économique entre le Bénin et le Nigéria ? Et enfin quel est le sort des résolutions issues du dialogue Public-Privé ?
Sur cette question, le gouvernement est connue. Tout se met en place progressivement. Les projets de lois et les décrets d’application sont en cours d’élaboration etc. Mais jusqu’à quand et pourquoi un tel retard ? Personne ne peut se l’expliquer. Au même moment, la pauvreté prend des proportions inquiétantes.
C’est à croire que la terre de Béhanzin est réduite seulement aux verbes et aux propos démagogiques. Pendant que les autres Etats amorcent le dévelppement à travers des taux de croissance à deux chiffres, notre pays le pays continue de regresser au plan économique. Or, en 2006 le candidat Boni Yayi a juré porter la croissance à deux chiffres dès 2008.
Ce qui se passe ailleurs
Le derner rapport du Forum économique est édifiant. 26 pays africains sont classés actuellement parmi les pays à revenus intermédiaires. Le Bénin des Banquiers -présidents n’y figure pas.