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Attristés par les moult grèves dans le secteur de l’enseignement au Bénin , les parents et les élèves sont fatigués. Ils ne veulent plus de ces arrêts de cours qui handicapent sérieusement l’avenir des enfants.
La nouvelle est passée inaperçue pour beaucoup de béninois ou d’observateurs de la vie sociopolitique au Bénin. Les enseignants béninois qui menaçaient de reprendre vigoureusement les grèves après une grève d’avertissement , ont renoncé à un sit-in la semaine dernière au ministère des enseignements primaire et secondaire. Et pour cause , il y a eu des discussions avec des responsables de ce ministère pour échanger sur les questions salariales et d’indices. Ce qui a amené une suspension des mouvements de grève en vue pour contraindre le gouvernement à agir pour ce qu’il avait promis entre temps aux enseignants. Côté élèves et parents, ont passé des moments de peur puisqu’on craignait que les grèves reprennent leur cycle d’enfer." Les enfants des dirigeants de ce pays étudient à l’étranger et les siens en pâtissent avec ce qui se passe" affirme un parent d’élève, menuisier de son état. Vendeuse de poisson au marché Dantokpa de Cotonou, dame Assiba déclare que "Le pays nous appartient tous et les grèves auront des conséquences pour tout le monde" . Voila qui est dit. Parallèlement , la majorité des élèves rencontrés à l’inverse des paresseux ou insouciants qui veulent des grèves pour se reposer longuement, sont fatigués des mouvements de débrayage des enseignants. Ils laissent entendre que le gouvernement doit être responsable en satisfaisant les doléances des enseignants tandis que ces derniers se doivent selon eux d’avoir aussi pitié des apprenants. " Moi , cette année, je dois avoir mon Bepc" lâche Sagbo, élève en classe de 3ème dans un collège de la place.
Marie Soeur Tampily