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Une trentaine de militants du Front Polisario, qui ont bénéficié de formation militaire iranienne, viennent d’être arrêtés par les forces de l’opposition syrienne à Alep en Syrie. Cette situation confirme l’influence croissante de l’Iran en Afrique du Nord et son rôle dans la formation des groupes terroristes.
Selon des sources sécuritaires, les militants formés par l’Iran ont été arrêtés il y a quelques jours à Alep après avoir été abandonnés par les forces du régime d’Al-Assad lors de récents affrontements.
L’ancien député irakien Omar Abdul Sattar a affirmé que ces militants avaient été retrouvés dans un camp de la campagne d’Alep après y avoir été transportés par l’Algérie avec le soutien de l’Iran. « Ils étaient sous la supervision du conseiller militaire iranien Borhashmi, qui a été tué, et recevaient une formation militaire avant leur retour prévu à Tindouf pour utiliser ces expériences dans des opérations contre les territoires marocains », a-t-il noté.
« Après avoir terminé une formation spéciale sous la direction de conseillers militaires iraniens dans les camps de Tindouf, ils sont entrés en Syrie il y a plusieurs mois en utilisant des passeports algériens », a déclaré une source sécuritaire marocaine à un site d’information local. Leur mission aurait consisté à soutenir le régime de Bachar Al-Assad contre d’éventuelles offensives de l’opposition.
Omar Abdul Sattar a souligné que « le Front Polisario menace non seulement l’intégrité territoriale du Maroc, mais constitue également une menace pour le système de sécurité régional, ce qui nécessite une action sérieuse pour éliminer cette organisation et demander des comptes à tous ceux qui la soutiennent et l’aident ».
Par le passé, le Front Polisario est impliqué dans des conflits régionaux. En 2011, les militants du groupe ont combattu aux côtés des forces de Kadhafi en Libye, mais leur soutien n’a pas empêché l’effondrement du régime. La Syrie reconnaît la « RASD » autoproclamée du groupe séparatiste depuis 1980.
Cet incident rappelle la décision du Maroc de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran en 2018 en raison du rôle joué par Téhéran dans l’armement et la formation des militants du Polisario par l’intermédiaire du Hezbollah. Des sources diplomatiques ont constamment souligné le rôle de l’Algérie en tant que facilitateur de cette alliance, fournissant le soutien opérationnel nécessaire entre le groupe séparatiste, le Hezbollah, et l’Iran.
Avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en 2025, qui avait auparavant reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara, les manœuvres que mènent toutes ces entités seront probablement qualifiées de terroristes.
Selon les observateurs, en renforçant militairement le Polisario pour étendre son influence au Maghreb, Téhéran vise à créer une nouvelle zone d’instabilité, menaçant potentiellement la sécurité régionale au-delà de la seule intégrité territoriale du Maroc.
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