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Le Front d’action des trois ordres de l’enseignement au Bénin n’est pas satisfait des mauvaises conditions dans lesquelles travaillent les enseignants. Après avoir donné de la voix la veille de la rentrée, ces acteurs de l’école béninoise lancent un ultimatum au gouvernement. Ils donnent jusqu’au 28 octobre 2015, pour la satisfaction de leurs revendications.
Paul Essè Iko, Secrétaire général de la Confédération des Syndicats des Travailleurs du Bénin (Cstb), et ses amis du Front des trois ordres de l’enseignement, sont mécontents. Ils l’avaient fait savoir à la veille de la rentrée scolaire et avaient décidé de se retrouver pour la reprise ou non des cours.
Pour rappel, ils réclament la signature des statuts particuliers, le reclassement des agents contractuels de l’Etat (Ace) qui ont fini leur formation depuis 2012, la sédentarisation des vacataires sans contrat dans les établissements et la dotation en infrastructures des écoles, lycées et collèges. On connaît désormais leur position.
Après s’être réunis en assemblées générales, mardi 6 et mercredi 7 octobre 2015, les enseignants, membres du Front d’action des trois ordres de l’enseignement donnent jusqu’au 28 octobre 2015 au gouvernement pour satisfaire leur revendication. Au-delà de ce délai de trois semaines, les enseignements se réservent le droit de déclencher des mouvements pour réclamer la satisfaction de leurs exigences. « Passé ce délai, le gouvernement doit s’attendre à des actions musclés sur le terrain », a confié le front.
Laetitia Brun/LE GRAND MATIN