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La dernière rencontre, entre le Chef de l’Etat et son prédécesseur, n’en finit pas de faire des vagues. Surtout qu’elle a presque immédiatement accouché, de la libération de seize (16) pensionnaires, de la prison civile de Missrété. Simple coïncidence ? Dans tous les cas, à entendre ou à lire, les jactances dans certains milieux politiques, on peut dire que Patrice Talon, a tapé droit dans le mille. En dehors de quelques faucons, ils sont nombreux, à revendiquer la paternité, de cette initiative du Chef de l’Etat. Ces « conseillers » -surtout ceux des réseaux sociaux- auraient recommandé au Président, le dialogue avec ses plus farouches, ou plus illustres opposants. Recommandations formulées bien entendu, par ‘’post’’, dans leurs fiefs politiques des...réseaux sociaux. Leurs militants des claviers, peuvent en témoigner, jurent-ils, les mains sur des ...androïdes. Pour rester donc dans leur logique, ils invitent maintenant, le Chef de l’Etat, a discuté avec tous ses opposants, sans exclusif, et même avec la société civile ! Et en dehors des revendications classiques, que sont la libération des prisonniers ‘’politiques’’, et le retour des exilés, ils n’oublient point cette fameuse idée, des « assises nationales ». Une sorte de conférence nationale bis, qui sans doute proclamerait sa souveraineté, avant de rendre illégitime ou illégale, le pouvoir actuel. Billevesée de fort mauvais goût. Revenons donc aux choses sérieuses. C’est par exemple ces propos d’après rencontre, entre les deux personnalités. Ils ont trait, à une possibilité de formalisation, d’un cadre de concertation, entre les anciens présidents de la République. Rien à voir, sans aucun doute, avec le protocole du 5 novembre 2010, instituant le cadre de concertation, des présidents des institutions de la République, violemment critiqué en son temps, par le « père de notre Constitution », le professeur Maurice Ahanhanzo-Glèlè. Il déplorait à juste titre, le fait que des institutions censées se contrer, afin que le pouvoir puisse arrêter le pouvoir, se consultent et se concertent. Recherchent entre elles, le consensus. D’ailleurs, ce fameux cadre de concertations, avait rencontré en son temps, ceci pour médiations, un homme d’affaire, en début de conflit, avec le régime en place. Un certain Patrice Talon. Le reste est connu de tous. Ce rappel, juste pour dire comme Tocqueville, que « lorsque le passé n’éclaire pas l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres » Saluons donc, l’idée d’un cadre de concertations, entre nos dirigeants d’hier, et d’aujourd’hui. De leur partage d’expériences, ne sortira que le meilleur. Evidemment, Patrice Talon lui-même, ne saurait dire à ce stade, jusqu’où pourrait aller cette idée. Mais comme l’énonce la boutade plutôt perspicace, du Cardinal de Retz : « l’homme public ne monte jamais si haut, que lorsqu’il ne sait pas où il va ».Alors, jusqu’où ira le Président ? Les paris sont ouverts. Faites vos jeux !
Tafè