Comme annoncé, l’ancien médiateur de la République, le professeur  Albert Tévoèdjrè était  face à la presse cet après midi à Azalai Hôtel de la plage de Cotonou. Devant les hommes  des médias, le professeur s’est prononcé sur l’actualité politique nationale. « Mon silence serait un péché… » A-t-il indiqué. A l’occasion, il a posé  les conditions que les présidentiables doivent remplir avant de s’estimer candidat. <<Qu’aucun candidat ne doit se trouver dans une situation de contradiction et de confusion des intérêts privés ou publics, nationaux ou étrangers pouvant porter atteinte à la souveraineté nationale, nuire au développement des populations et à une intégration régionale impérative…>> Il a ensuite précisé <<…la fonction publique, premier instrument d’action du Chef de l’Etat sorte de l’enfer têtu des concours frauduleux dont les auteurs sont connus et tiennent à se maintenir, perpétuant ainsi le mal de la gangrène sociale. >>

Par ailleurs, Albert Tévoèdjrè a fait savoir que le présidentiable doit maîtriser et parler au moins une langue de notre pays le Bénin. Il invite le peuple Béninois à s’indigner, faisant allusions à un texte de Aimé Césaire. Il a clairement fait savoir qu’il ne sonne le glas, mais convie le peuple à lire le projet de Société de Pascal Irénée Koupaki qu’il juge meilleur. Parmi les nombreux projets de société qui lui sont parvenus, « …La nouvelle conscience de Pascal Irénée Koupaki répond à l’essentiel et s’apparente à celui de Conscience en action… » a-t-il précisé. Précisons que « La conscience en Action » est le courant de réflexion développé par le professeur Tévoèdjrè pour trouver un des solutions durables aux maux qui minent le Bénin. Avant de conclure il aussi souligner le rôle principal que doit jouer la cour constitutionnelle. <<…La Cour Constitutionnelle éclaire la nation en prescrivant aux hommes de l’Economie la juste orientation de leur implication dans la gestion des affaires du pays les conduisant à se situer dans l’honorable refus de la perfide confusion des rôles et des intérêts.>>

 Amir NABIL