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La grève des travailleurs du ministère des affaires étrangères débutée hier a certes surpris certains. Mais il n’en pouvait être autrement d’autant plus que le ministre Saliou Akadiri est à l’épreuve dans ses fonctions.
"Je n’ai pas d’objection. Je vais continuer avec ma méthode qui privilégie le dialogue que j’ai adopté. Si vous voyez que la grève est votre seul recours, alors, pas de problème‘’. Ces propos du ministre Saliou Akadiri ont désagréablement surpris plus d’un lundi dernier au ministère des affaires étrangères lors d’une assemblée générale du personnel. Or , à titre de rappel , quand il prenait les rênes du ministère des affaires étrangères en juin 2015, Saliou Akadiri avait appris par le biais du représentant syndical ,, plus précisément le jour de la passation de service , qu’il y avait des problèmes d’ordre organisationnel, matériel et salarial dans la maison et qu’il se devait de suivre avec du tact pour ne pas voir venir les mécontentements ou les grèves. Malheureusement, il semble qu’il n’ait pas pris au sérieux ces signaux. Conséquence, malgré la réunion qu’il a initiée pour essayer de trouver des solutions aux maux qui minent son département, le syndicat -maison à savoir le Syndipat-mae a déclenché une grève de 48 heures. Et de sources officielles, les jours ou semaines à venir pourront voir le mouvement se durcir. On espère pour lui que cette mauvaise ambiance de travail au ministère des affaires étrangères prenne fin et que monsieur ministre qui est à l’épreuve dans son département ou dans ses fonctions , comprenne enfin , qu’entre la diplomatie et la gestion des affaires d’un ministère comme le sien , ’il y a un grand écart qu’on a pas forcément besoin d’aller étudier ou connaître par exemple dans une école spécialisée en la matière.
Marie Soeur Tampily
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