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« A la date du 26 novembre dernier, 17 victimes du fait de la gravité des brûlures continuent de bénéficier des soins dans plusieurs centres de santé au niveau des départements de l’Atlantique et du Littoral », a indiqué à l’ABP, le chef d’arrondissement d’Avamè, M. Augustin Vianou.
Selon l’autorité locale, sur les 62 victimes qui ont survécu, il a 17 personnes qui continuent de bénéficier des soins dans les centres de santé de Mènontin, Suru-Léré, Camp-Guézo, Ouidah et Abomey-Calavi.
« Ces victimes ont laissé des progénitures dont le nombre exact est 276 enfants mineurs sans tenir compte de ceux qui sont mariés », a-t-il renchéri.
Il se désole du fait que certaines personnes estiment que c’est un bilan tronqué. D’aucuns avancent même un bilan de 32 victimes, poursuit-il, avant de préciser que ces bilans avancés ne tiennent pas compte de toutes les personnes brûlées mais des personnes décédées.
« Que ce soit ceux qui sont décédés comme ceux qui sont en vie, ils ont des enfants. Il y en a qui sont rentrés et qui ne peuvent pas vivre encore pour deux années au regard de la gravité de leurs séquelles. Même certaines victimes sont devenues invalides », a expliqué le chef d’arrondissement.
Même le gouvernement s’emploie à prendre en charge les victimes dans les hôpitaux, la mairie de Tori-Bossito fait aussi de son mieux pour assister les victimes en matière de vivres et d’achat de certaines ordonnances au niveau des centres de santé.
Rappelons que le drame d’Avamè est survenu le 08 septembre dernier dans la commune de Tori-Bossito, lors d’une opérations d’incinération des produits avariés dans une décharge sise dans à Tori-Avamè, faisant au total et de source officielle, 94 victimes dont 32 morts.
ABP