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Ces derniers temps , circuler à Cotonou , la plus grande ville du Bénin n’est pas chose aisée. En réalité, cela est devenu périlleux en ces moments de veille de fête de fin d’année avec à la clé, la frayeur causée par des engins, des accidents et des insultes
Les veilles de fête de fin d’année à Cotonou, c’est des moments de grande animation et de circulation intense certes ; mais c’est aussi compte tenu des embouteillages sur les voies ou rues, des moments de frayeur, des accidents et des insultes. Ceci, des entrées est et ouest de la ville jusqu’aux marchés de Dantokpa, de Ganhi, de Gbogbanou, de Saint Michel, de Wologuêdê en passant par la zone portuaire et aéroportuaire. En effet, presque partout dans Cotonou, les engins à deux, trois ou quatre roues ainsi que les piétons, tout le monde est pressé, disons, très pressé d’aller faire telle ou telle activité. Conséquences, ce sont des difficultés de la circulation. Dans ces embouteillages qui se créent chaque jour, on assiste à des scènes de frayeur vu la vitesse de certains camions ou autos. Craignant d’être écrasés, cognés, blessés ou tués, beaucoup de personnes sont paniquées et se mettent dans certains cas à hurler, à invectiver, à crier et parfois même à se larmenter. D’autres carrément s’évanouissent alors qu’ils n’ont même pas encore été touchés par les bolides encouragés par le mauvais fonctionnement des feux tricolores ou le nombre insuffisant des forces de l’ordre qui règlent le trafic.
Ce qui est encore plus marrant, c’est de voir deux conducteurs de taxi-moto, les fameux zémidjan se crier là-dessus. Malgré la violence verbale, ils n’en viennent jamais aux mains la plupart du temps et se séparent finalement en maugréant.
A signaler le travail remarquable des sapeurs-pompiers qui ne chôment pas du tout avec les sirènes de leur minibus rouge suite à des accidents qui se produisent ici et là en grand nombre au cours de la journée. Pour s’en convaincre, il suffit de faire un tour au niveau du commissariat central par exemple avec le remue-ménage observé au niveau du service des accidents et constats.