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Par une requête en date de ce lundi 27 janvier 2025, l’ancien homme politique, Christian E. LAGNIDE forme un recours devant la Cour constitutionnelle sur quelques sujets qui agitent l’opinion depuis quelques semaines, et relatifs à l’entrée du Bénin dans une nouvelle République suite à la révision de la constitution en 2019 par l’Assemblée nationale, et l’éligibilité de Patrice Talon à la présidentielle de 2026.
Le Bénin est-il entré dans une nouvelle République avec la révision de la constitution depuis 2019 ? Selon les dispositions actuelles de la loi, Patrice Talon pourra-t-il se présenter à la présidentielle de 2026 ? La question agite l’opinion. Mais ce lundi 27 janvier 2025, Christian E LAGNIDE, opérateur économique et ancien candidat à la présidentielle au Bénin, adresse un recours à la Cour constitutionnelle pour trancher le débat.
Sur l’entrée présumée du Bénin dans une nouvelle République, le requérant rappelle quelques arguments, notamment le changement de l’agenda électoral lors de la présidentielle de 2021, suivi de l’absence d’une passation de service entre un président sortant et un président élu à la fin du mandat constitutionnel, le 5 avril 2021. Le changement fondamental de la forme de l’institution présidentielle, désormais structurée autour d’un président et d’un vice-président élus conjointement, comme ce fut le cas lors de la présidentielle de 2021, et la modification de la durée du mandat des députés, passée de 4 à 5 ans, ainsi que l’application de ces dispositions aux élections législatives de janvier 2023, font partie également des arguments évoqués.
Sur l’éligibilité de Patrice Talon en 2026, on estime que les dispositions combinées des articles 42 et 157 alinéa 3 de la Constitution révisée permettent au président actuel, Son Excellence Patrice Talon, d’être candidat à l’élection présidentielle de 2026, pour un second mandat dans le cadre de la nouvelle configuration institutionnelle issue de la révision constitutionnelle de 2019.
Ces arguments selon le requérant, soulèvent des interrogations juridiques majeures, que la Cour, en sa qualité de gardienne de la Constitution, doit examiner afin de l’éclairer et situer l’opinion nationale sur leur portée et leur validité.
F. A. A.
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