Gardien de la paix de deuxième classe, précédemment en service à la direction des compagnies républicaines de sécurité, Sergio C. DENON a été abattu les armes à la main par les malfrats le 12 mai 2014 au cours d’un braquage à Cotonou alors qu’il accomplissait son devoir républicain, celui de : << servir l’humanité, sauvegarder les vies et la propriété, protéger l’innocent contre la tromperie, le faible contre la violence ou le désordre >>. La cérémonie d’inhumation qui a eu lieu hier dans son village natal à Gonfandji dans la commune de Zè a été une occasion pour le ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique et des Cultes, la hiérarchie policière ainsi que tout le personnel de la police nationale de rendre les derniers hommages à ce vaillant soldat mort pour la juste cause de la patrie. 

Triste Nostalgie des moments de dur labeur, réduit en cendre au crépuscule d’un lundi des plus noirs. Le bilan est affligeant. Sergio Crespin DENON, ce vaillant soldat venait ainsi d’être tombé au combat les armes à la main dans cet horrible braquage organisé intervenu dans l’après-midi du lundi 12 mai 2014 à Cotonou par les individus sans foi ni loi. Il laissa ainsi derrière lui une veuve et trois enfants. Face à cet acte de bravoure et de dévouement au service de la patrie, les autorités compétentes ne peuvent rester insensibles. Tôt dans la matinée d’hier jeudi 22 mai 2014, François Houessou, ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique et des Cultes, entourée de toute la hiérarchie policière ainsi que tout le personnel de la police nationale se sont fortement mobilisées à la direction des compagnies républicaines de sécurité à Cotonou pour dire leur ’’Adieu’’ et rendre un vibrant hommage à cet illustre disparu plus que jamais vaillant serviteur de la nation.

A cette occasion, l’on a eu droit à plusieurs oraisons funèbres, les recueillements et la signature du livre de condoléances ont été les grands moments de cette étape, la première d’une démarche prévue pour accompagner Sergio C. DENON jusqu’à sa dernière demeure. Ensuite de Cotonou, cap a été mis sur Gonfandji dans la commune de Zè où le feu Sergio Dènon a été conduit dans sa dernière demeure et ceci dans l’intimité familiale. Mais avant qu’il ne soit inhumé, une messe a été dite en son intention à l’église Catholique sainte Antoine de Padhou de Gonfandji (Zè). Une messe au cours de laquelle Dieu le tout-puissant, dans sa grande miséricorde a été imploré pour accueillir la mémoire de l’illustre disparu dans sa sainte demeure. << Que l’éternel le père céleste, t’accueille dans sa sainte demeure et qu’il fasse rayonner sur toi sa lumière sans fin >> a prié le père célébrant Nelsone Ahouandjinou. Vers la fin de la messe, l’occasion a été également offerte au ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique et des Cultes pour présenter les condoléances du gouvernement aux familles éplorées.

Dans ses propos, le ministre François Houessou, a reconnu que ce décès constitue une énorme perte pour les parents du défunt, pour la Police nationale et plus généralement la nation béninoise. Pour lui, il s’agit d’un drame accablant pour la police nationale qui perd un vaillant serviteur, un jeune dynamique et prompt à défendre la quiétude de ses concitoyens, un agent exemplaire de la police dont sa la mort a crée, quoiqu’on dise, un vide et qui ne pourrait être jamais comblé. Il ne finira pas ses propos sans présenter les condoléances du gouvernement et son Chef, le Docteur Thomas Boni Yayi aux parents du feu Segio C. Dènon. Aussi, va-t-il inviter les uns et les autres à une communion de prière pour la mémoire du défunt et à l’intention de toute sa famille.

Né le 03 mars 1986 à Allada, Sergio Crespin Dènon a fait ses études primaires et secondaires à Calavi. Il est titulaire d’un brevet d’étude du 1er Cycle. Il a été engagé à la Police nationale, le 15 février 2010 en qualité de Gardien de Paix. Après neuf (09) mois à l’Ecole Nationale de Police, il a été affecté dans les Compagnies Républicaines de Sécurité où il servira jusqu’au 1er mai 2014, date de son décès avec un grade de Gardien de Paix de deuxième Classe. Il abandonna ainsi le monde des humains les armes à la main laissant ainsi derrière lui, une veuve et trois (03) enfants.